Ces cahiers sont appelés des registres de catholicité et ils sont, eux, conservés à partir de 1793 dans chaque paroisse parisienne. L'original de cette circulaire est conservé aux, Loi du 5 avril 1884, art. [...] Ils savaient qu'on allait perdre les actes constatant leur naissance, celles de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs grands parents, et ils ne s'arrêtaient pas devant cette considération que ces naissances resteraient incertaines, sans preuves dans l'avenir. L’ensemble des pertes représente plus de huit millions de documents[34]. Les registres des autres communes du Loiret sont consultables sur le site Internet des Archives départementales du Loiret . Certains sont numérisés : En outre, l’ensemble des communes de la banlieue parisienne, y compris celles se trouvant dans l’ancien département de la Seine (sauf les communes totalement annexées en 1860), ne sont pas concernées, au moins pour leur collection communale, par l’incendie de 1871, et disposent de tous leurs registres depuis l’origine[41]. L'état civil de Paris et plus généralement l'ensemble des Archives de Paris ont été profondément marqués par la destruction presque totale, lors des incendies de mai 1871 pendant la Commune de Paris, par les Communards, des registres paroissiaux du XVIe siècle à 1792 et des registres d'état civil de 1793 à 1859. Il faut toutefois préciser que les communes se trouvant dans l'ancienne Seine ont eu, comme pour Paris, leur collection du greffe détruite dans l'incendie du palais de justice le 24 mai 1871, il subsiste uniquement la collection communale qui se trouve soit aux archives départementales des départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), soit aux archives communales des communes concernées[42]. Le 12 janvier 2016, les Archives de Paris publient en ligne les tables décennales des naissances, mariages et décès de 1903 à 1932, les tables annuelles de mariages de 1933 à 1939, les tables annuelles de décès de 1933 à 1954, et les tables décennales de décès de 1955 à 1974[57]. Notons que les tables décennales de la collection du greffe de l'état civil des communes de la Seine pour la période 1793-1859 ont subsisté[43]. Retrouvez ici tous les registres numérisés partagés par nos membres : liasses notariales, registres paroissiaux, tables décennales, listes diverses, etc. La quasi-totalité de ces registres ont malheureusement brûlé dans l'incendie de la Commune en 1871. La loi du 4 février 1791 ramène à trente-trois le nombre de paroisses de Paris en en supprimant vingt-sept et en en créant neuf (Paris compte actuellement cent treize églises paroissiales)[16]. Registres paroissiaux En 2005, les Archives de l'État ont commencé à numériser les registres paroissiaux (Ancien Régime). Le répertoire permet de retrouver une personne par son nom de famille. Il était tout naturel que les hommes qui voulaient abolir la famille missent dans leur programme d'incendiaires la disparition des actes qui établissaient les filiations de toutes les familles, généalogie certaine du peuple, de la bourgeoisie, de la noblesse. L'état civil parisien se trouvait dans une annexe de l'hôtel de ville au 4 avenue Victoria, annexe qui est incendiée en premier[25]. Registres paroissiaux et d'état civil. Outre les bureaux de l'état civil, une grande partie du Palais est détruite : la partie affectée au tribunal de première instance, la police correctionnelle, les archives, le parquet général, le parquet du procureur de la République, les cabinets des juges d'instruction, les deux salles des cours d'assises (achevées seulement deux ans auparavant), une grande partie de la Cour de cassation, la Cour d'appel, la salle des pas-perdus et la grand-chambre[29]. En effet, le roi des Français est convaincu que la clé de la défense du territoire consiste à empêcher Paris de tomber aux mains d'armées étrangères comme lors de la bataille de Paris en 1814. En 1579, l'ordonnance de Blois étend à toute la France l'obligation de tenue des registres pour les mariages et les sépultures[7]. Les actes de baptêmes, mariages et sépultures ont été transcrits à partir de 1617 par le curé de la paroisse, chronologiquement à la suite les uns des autres sans distinction du type d’acte. : 01 78 91 91 18 ; Courriel: archicat@diocese-paris.net. A Aubervilliers, ils sont tenus par les curés de la paroisse depuis 1552. : 03.87.78.06.78. »[26]. L'article LV du Titre III du Concordat de 1801 précise que « les registres tenus par les ministres du culte, n'étant et ne pouvant être relatifs qu'à l'administration des sacrements, ne pourront, dans aucun cas, suppléer les registres ordonnés par la loi pour constater l'état civil des Français[17]. Si vous ne trouvez pas l'acte que vous recherchez, c'est sans doute que le registre a été perdu avant son arrivée aux archives ou détruit lors des bombardements en 1944. Les actes de l'état civil ou jugements obligatoirement transcrits à la mairie du, La recherche d'état civil et la consultation des registres, Les tables de l'état civil parisien sont en ligne jusqu'en 1974, Naissance jusqu'à 1912, mariages jusqu'à 1940 aux archives de Paris, Paris : les actes de décès de 1946 à 1986 sont en ligne, Les archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris sur Internet, Paris met en ligne des registres de cimetières, des hypothèques et des successions. Les registres d'actes de décès sont maintenant en ligne jusqu'en 1986 (et les tables décennales jusqu'en 1984), les actes de naissance de jusqu'en 1919 et des actes de mariage jusqu'en 1944[58] ; par contre, toujours pas de mise en ligne dans le site des Archives de Paris des actes reconstitués antérieurs à 1860 pourtant vivement souhaités par les généalogistes[59]. Le 1er janvier 1860, la ville passe alors de douze arrondissements à vingt arrondissements en annexant en partie ou entièrement des communes de la proche banlieue[20]. Entre-temps presque 28.242 registres, soit plus de 5,8 millions de pages sont disponibles en format digital. Les mairies des arrondissements parisiens placent leurs registres antérieurs à l'année 1903 aux Archives de Paris et conservent donc uniquement les registres d'état civil à partir de cette date. Les Archives nationales sont sauvées grâce à l'intervention du communard Louis-Guillaume Debock qui s'oppose à leur incendie volontaire souhaité par d'autres communards[31]. Outre le parcours militaire de l'individu, ces fiches donnent de nombreux renseignements sur l'état civil, la filiation, les domiciles et la description physique. C'était la collection la plus complète de ce genre qui existât en France ; elle remontait au règne de François Ier, et dans plus de cent cinquante mille registres était contenue la solution d'une infinité de questions : l'historien, le biographe, le généalogiste, le topographe, l'amateur d'autographes, y trouvaient une mine féconde et précieuse[35]. Seuls les actes refaits sont référencés dans les tables décennales de l'état civil : leur date peut donc considérablement différer de la date de l'évènement qu'ils transcrivent. Conformément aux préconisations de la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), les actes de naissance de moins de 120 ans ne peuvent faire l'objet d'une indexation sur ce site. Registres de l’état civil (1792-1912) Après la Révolution française, les registres de l’état civil, laïcisé, sont tenus par le maire et concernent la ville entière sans sectorisation. C'est la mairie du 1er arrondissement qui centralise les demandes qui nécessitent des recherches sur tous les arrondissements parisiens mais ne conserve dans ses locaux que ses propres registres[53]. Plan du site - Mentions légales - Gestion des cookies - Foire aux questions Avant la destruction de l’hôtel de ville de Paris et du palais de justice, les Archives de Paris disposaient, pour la collection municipale, de 4 114 registres paroissiaux antérieurs à 1792 (Ancien Régime) avec 81 registres de répertoires, 47 registres de publications de bans et 15 registres pour l’état civil des protestants[32], ainsi que de 7 300 registres d’état civil contenus dans 1 002 cartons pour la période 1792-1859[33]. En 1847, A. Taillandier publie une liste des dates de début des registres paroissiaux de plusieurs villes, en distinguant, naissances (baptêmes), mariages et décès (sépultures). Extraits pouvant être très courts, où parfois seul le nom d'un parrain ou d'un témoin est relevé. La poterne des Peupliers, rare vestige encore visible de l'enceinte de Thiers. En effet, certains registres qui y sont conservés (dans des conditions désastreuses! Comment retrouver un acte qui s'est déroulé pendant les évènements de la Commune entre le 18 mars et le 28 mai 1871 ? Aux Archives de Paris, il est possible de consulter les registres matricules militaires regroupant les fiches des états signalétiques et des services militaires pour la période allant de 1868 à 1940[63]. Archives militaires, enfants assistés, recensements de la population, cimetières et pompes funèbres, élections. La disparition de l'état civil parisien ancien est aussi pour beaucoup dans l'idée de la création du Livret de famille : ce livret est institué en 1877 par la circulaire de Jules Simon, président du Conseil et ministre de l'Intérieur[48]. Après avoir perdu en 1792 leur rôle dans l’état civil, les prêtres catholiques continuent toutefois de tenir leurs registres de baptêmes, mariages et sépultures pour leurs églises. St-Gall : les registres paroissiaux de moins de 100 ans Il y a donc 6 cantons qui ont mis une partie de leurs registres paroissiaux en ligne. La capitale disposait depuis au moins le XVIe siècle d’un nombre extrêmement important de registres paroissiaux, du fait de sa taille et du nombre très élevé de paroisses. En général il y en a un par année et par hôpital. Dates des documents : 1791-1909. Celle-ci précise, en référence à ce qui s'est passé pendant la Commune, que « les livrets de famille constitueront en quelque sorte un troisième dépôt des actes d'état civil confié à la garde des intéressés et seront une source de renseignement précieux pour le cas où les registres viendraient à être détruits. Outre la compensation des lacunes de l'état civil parisien antérieur à 1860, les registres de population de l'AP-HP intéressent également les chercheurs en histoire locale, sociale, en démographie, en épidémiologie et en histoire de la santé et des hôpitaux. La grande majorité des registres de catholicité parisiens commencent au début du XIXe siècle à la suite du Concordat de 1801 signé entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, ils sont rédigés en double exemplaire pour les baptêmes et les mariages mais en exemplaire unique pour les sépultures. Le premier registre de baptêmes parisiens apparaît en 1525 pour les paroisses Saint-André-des-Arts et Saint-Jacques-la-Boucherie ; les premiers registres des sépultures datent de 1527 pour les paroisses Saint-Josse et Saint-Landry[2]. Ce minutier a été créé en 1932 en application de la loi du 14 mars 1928 autorisant les notaires du département de la Seine à déposer aux Archives nationales leurs documents de plus de 125 ans. Les communes entièrement annexées sont Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Montmartre, La Chapelle, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Vaugirard et Grenelle[19]. Quant aux registres de sépulture, ils sont souvent tenus en un seul exemplaire et donc toujours conservés par les paroisses. Les cimetières parisiens ont aussi des registres, les plus anciens datent de 1786, et ils sont consultables en ligne pour la période sur le site des Archives de Paris pour la période 1804-1969[62]. La loi du 10 août 1917 impose, si le dernier domicile est inconnu, de transcrire sur les registres de l'état civil de la mairie du 1er arrondissement de Paris les actes d'état civil suivants : actes de naissance et de décès dressés à bord des bâtiments de mer, jugements déclaratifs de décès, actes de l'état civil concernant les militaires et marins dans certains cas spéciaux, jugements ou arrêts de divorce si le lieu de mariage est dans un territoire occupé par l'ennemi[51]. Conservée aux Archives de Paris, la collection Mayet est un dépouillement des registres de catholicité des paroisses parisiennes de 1792 à 1860. Il prône aussi le libre mariage des enfants sans le consentement de leurs parents[6]. Comment utiliser les tables des états signalétiques et des services militaires de la Seine (1868 - 1940) ? En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterets définit les premières instructions sur l'état-civil en prescrivant aux curés de tenir les registres de baptêmes. Avant cette ordonnance royale, quinze paroisses parisiennes tiennent déjà des registres de baptêmes, trois paroisses des registres de mariages et une paroisse des registres de décès[4]. » La loi du 5 avril 1884 relative à l'organisation municipale prévoit l'obligation pour les mairies de prendre sur leur budget la délivrance des livrets de famille[49]. A noter également des registres de catholicité (à partir de 1793) conservés au sein des paroisses parisiennes (les originaux), conservés à l'archevêché (les doubles et quelques-uns particuliers), ou déposés par l'archevêché aux Archives de Paris. Cette rubrique présente les activités des Archives de France pour promouvoir le modèle français de traitement des archives, apporter leur expertise dans divers domaines archivistiques et concourir aux programmes de mémoire partagées avec d'autres pays. Choisissez dans les menus déroulants Un ou plusieurs critères : paroisse ou commune, collection (communale ou du greffe), type de registre (paroissial, pastoral ou d’état civil), type d’acte (baptême / naissance, sépulture / … La ville devient le chef-lieu du département de la Seine qui comprend, outre Paris, un certain nombre de communes de la proche banlieue. Des différences de date apparaissent entre ces deux listes, certaines paroisses manquent dans une liste ou dans l'autre. État civil reconstitué (XVI e siècle - 1859). Inscrit le: 03/02/2018 Messages: 1: Bonjour à tous, Existe-t-il des relevés ou des reproductions des registres paroissiaux de l'Église St Médard à Paris 5è? : 03.87.78.05.00. Par exemple un registre pour la paroisse de Saint-Eustache pour la période 1529-1748. » Ce sont pourtant bien ces registres de catholicité qui serviront en grande partie à la reconstitution de l'état civil parisien après la catastrophe de 1871[18]. Abbé Migne, Encyclopédie théologique, tome 36, Paris, 1849, p. 105. Ils sont parfois nommés registres de catholicité. Origine des documents : paroisses de ParisDates des documents : 1791-1909Cotes : D6 J 1-10018Référence de l’instrument de recherche : I.3.1, Consulter la rubrique du cadre de classement, Règlement général européen sur la protection des données personnelles (RGPD), Hommages aux victimes des attentats de 2015, Permis de construire, cartes & plans, cadastre, Administration départementale et régionale, Relevé des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Eustache (1530-1792), Relevé des mariages religieux et de quelques baptêmes célébrés à Paris (collection Mayet  1795-1862). ». Or, cette paroisse comptait 395 registres pour la période 1529-1789[40]. Les registres paroissiaux et l'état civil numérisés concernent l'ensemble des 465 anciennes communes (Pdf 169 Ko), à l'exception de ceux de la ville d'Angoulême après 1802 (voir le site des Archives municipales d’Angoulême après cette date). Consulter la fiche d'aide à la recherche d [...] Il leur fallait brûler les preuves des mariages de leurs aïeux, de leurs pères, d'eux-mêmes et de leurs enfants. Registres paroissiaux : baptême, mariage et sépulture. Le comte de Chastellux, historien, écrit ainsi : « La destruction des registres de l'État-civil, déposés aux archives de la ville de Paris (avenue Victoria), et au greffe du tribunal civil de la Seine, n'est pas seulement une cause profonde de perturbation pour les familles, elle est encore infiniment affligeante au point de vue historique. Guide de recherche dans les registres paroissiaux et d'état civil; Guide de recherche enfant assisté, trouvé, abandonné ; enfant naturel et pupille de la nation; Guide de recherche dans les bureaux de recrutement militaire; Guides des sources de la première et de la seconde guerre mondiale; Guide de recherche dans les archives du notariat (5E) Merci d’en prendre connaissance sous l’onglet Informations Pratiques avant de vous déplacer. Les doubles de ces registres sont déposés au palais de justice de l'île de la Cité, de même que ceux des communes du nouveau département de la Seine, qui gardent également leur collection communale dans leurs mairies. La version du 24 février 2013 de cet article a été reconnue comme «, Les registres paroissiaux à Paris pendant l'Ancien Régime, La Révolution française et la création de l'état civil parisien, La réforme territoriale parisienne de 1860 : de 12 à 20 arrondissements, Les incendies de la Commune de Paris de 1871 et la destruction des archives parisiennes, La reconstitution partielle de l'état civil antérieur à 1860, L'état civil de Paris de 1871 à nos jours, Registres paroissiaux et d'état civil parisiens consultables actuellement, Autres sources permettant de compenser les pertes des registres, « les livrets de famille constitueront en quelque sorte un troisième dépôt des actes d'. C'est notamment le cas des dossiers de carrières des officiers (dont les répertoires nominatifs sont consultables en ligne sur le site internet du SHD), mais aussi des registres matricules de l'ensemble des corps d'armée où sont faites pour chaque soldat les mentions de la date et du lieu de naissance, du domicile, du statut marital (nom de l'épouse) et de la filiation (nom des parents). À Paris, c'est le greffe du Châtelet qui accueille le deuxième exemplaire[9], dont la collection remonte alors à 1668 pour les plus anciens registres[10]. Il projette donc de construire autour de la capitale une enceinte de fortifications qui rendrait la ville imprenable. Archives 75 Archives de Paris. [...] Si je prévoyais les révolutions, si je pensais qu'on pourrait revoir la terreur, je ne prévoyais pas qu'on s'attaquerait à d'innocents recueils de documents où le pauvre, le roturier, l'artiste, l'artisan, sont côte à côte avec le riche, le noble, le partisan, le ministre, le prince[36]. 4 millions de pages en ligne vous permettent de consulter les registres paroissiaux, pastoraux et d’état civil de la Charente-Maritime. Plan de Paris (1843) divisé en douze arrondissements et 48 quartiers. les registres de population des hôpitaux publics de Paris. Les actes bâtonnés, rendus invalides par la loi, apparaissent toujours dans les registres et leur recherche se fait de façon identique aux autres[47]. Les archives de Paris, les archives parisiennes en accès libre et gratuit canadp-archivesenligne.paris.fr/. Elle est toutefois incomplète : lacunes constatées dans les registres de baptême et de mariage pour certaines années et selon la paroisse. Elles le quittent à la fin des années 1990 pour le boulevard Sérurier. Après la rénovation de l'hôtel de Saint-Aignan en 1978, les Archives de Paris y sont installées. Pour les documents postérieurs à 1909, il convient de s’adresser au service des Archives de catholicité de Paris, 9 rue du Docteur Roux, 75015 Paris ; tél. La source principale est le « Minutier central des notaires de Paris » aux Archives nationales. En 2005, les Archives de l'État ont commencé à numériser les registres paroissiaux (Ancien Régime). Une partie des archives de Paris a disparu lors des incendies lors de la Commune de Paris en mai 1871, notamment la plus grande partie des registres paroissiaux et d'état civil allant du XVI e siècle à 1860. Les actes reconstitués sont conservés aux Archives de Paris et un double au fort de Montlignon (Val-d'Oise)[18]. Cette catastrophe de 1871 rappelle l'importance de la conservation et de la protection des archives, avec notamment aujourd'hui leurs numérisations. L'autre exemplaire de ces registres est toujours conservé dans chacune des paroisses. Pendant ces journées de guerre civile autour de la Commune de Paris, de nombreux autres bâtiments parisiens sont incendiés, parfois accidentellement du fait de l'artillerie des deux camps, anéantissant en quelques heures des siècles d'histoire : le palais des Tuileries, la bibliothèque du Louvre (le Musée du Louvre échappe à la catastrophe), le Palais-Royal, le palais d'Orsay avec la Cour des comptes, la préfecture de police, le ministère des finances situé dans le Palais des Finances, le palais de la Légion d'honneur (entraînant la disparition de nombreux dossiers de titulaires de la Légion d'honneur), la maison de Prosper Mérimée rue de Lille (anéantissant une partie de ses livres et toute sa correspondance), les Magasins généraux et la gare de Lyon. En juin 1974, le double des actes reconstitués disparaît dans l'incendie du fort de Montlignon (Val-d'Oise) où il avait été entreposé, avec de nombreuses archives judiciaires qui disparaissent également[55]. les registres de population des hôpitaux publics de Paris. Ce travail s'effectue à partir de recoupements avec des papiers de famille (faire-part notamment), actes notariés, relevés d'actes paroissiaux et d'état civil réalisés avant 1871 par des archivistes comme Auguste Jal (pour certaines grandes personnalités notamment), mais surtout avec les registres de catholicité (1793-1860) conservés dans les paroisses et qui n'avaient pas été détruits par les incendies de 1871[18]. Rechercher Fonds judiciaires Enregistrement des jugements civils et correctionnels, adoptions par la Nation et décès de militaires, ordonnances de restitution en faveur des victimes de spoliations Plus de 500 000 pages de registres paroissiaux et d'état civil sont désormais disponibles à la consultation en ligne. Une formulation ambiguë du dernier guide des Archives de Paris[39] laisse penser que de nombreux registres ont été sauvegardés. Par le décret du 16 février 1859 et la loi du 16 juin 1859, l’Empereur Napoléon III décide d'agrandir le territoire municipal de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers[19]. À la suite de ce désastre parisien irréparable, une commission est créée par la loi du 12 février 1872 qui est chargée de la reconstitution de l’état civil parisien antérieur à 1860[44]. Le concile impose aussi que le mariage doit être contracté librement devant un curé et deux à trois témoins, être précédé d'une publication des bans et être inscrit dans un registre des mariages[5]. Pendant la Révolution française, l'Assemblée nationale législative, par la loi du 22 juin 1792, décrète comme principe qu'à l'avenir, les municipalités recevraient et conserveraient les actes de l'état civil[13]. Cette gigantesque opération de reconstitution dure jusqu’en 1897 et s'arrête uniquement par manque de crédit[18]. Mais la grande majorité des données, concernant notamment les familles sans postérité, est perdue à jamais. Paris était divisé en de nombreuses paroisses, qui tenaient chacune des registres de baptêmes, mariages et sépulture. En savoir plus. Ce que respectent tous les gens sensés qui vivent en société n'est plus que cendre jetée au vent. Le minutier central regroupe les minutes (originaux des actes) des 122 études de notaires de Paris, numérotées en chiffres romains de I à CXXII. Les recensements de population sont un source généalogique précieuse grâce à leurs listes nominatives qui permettent de reconstituer des familles et des lieux d'habitation. Toutes les collections existantes pour la Manche jusqu’en 1892 ont été microfilmées et mises en ligne. Il s’agit de la collection dite de l’Archevêché, cotée D6J. Plaque commémorative dans le 16e arrondissement rappelant la réforme territoriale de 1860. Les 249 volumes de cette collection ont été numérisés par les cercles de généalogie des Lilas et de Romainville (sous la supervision de Sylvain Oerlemans et Joseph Boulle), ainsi que par D… En 1973, la Ville de Paris passe un accord avec les Archives diocésaines de l'archevêché de Paris pour déposer aux Archives de Paris le double des registres de catholicité (baptêmes et mariages catholiques dans toutes les paroisses parisiennes de 1793 à 1899)[54], et même 1909 de nos jours. Autres pays d'Europe Suivez l'actualité des Archives en temps réel ! ), ne comportent pas de doubles aux Archives de Paris. Le 24 mai 1871, au lendemain de la destruction de l'hôtel de ville, des communards incendient le palais de justice sur ordre du blanquiste Théophile Ferré[27] : le deuxième exemplaire de l'état civil et des registres paroissiaux disparaît à son tour, à la fois pour Paris mais aussi pour toutes les communes du département de la Seine[28]. Ils étaient organisés tous les cinq ans environ sauf aux périodes de guerre. Les registres mentionnés sont des recueils d'extraits dressés par Abraham Charles Guiblet. Registres paroissiaux de Paris Envoyé le: mercredi 18 mai 2016 09:19 Inscrit le ... de sureté ? Les douze anciens arrondissements de Paris. Cordialement.--Laubrière 15 avril 2020 à 22:28 (CEST) Projet Archives nationales (France) ??? La ville de Paris a la particularité de n'en avoir organisé que 4 (en 1926, 1931, 1936 et 1946). La mémoire de la population parisienne depuis le XVIe siècle est alors pratiquement anéantie, aussi bien la mémoire du « peuple de Paris », que celle des plus grands moments de l’histoire de France et notamment les naissances, baptêmes, mariages, décès et sépultures des plus grandes personnalités du pays. À Paris, la destruction de l’état civil de la période 1793 à 1859 a placé au premier rang les registres paroissiaux en tant que source de substitution pour retrouver l’état civil et la filiation des personnes. Pour les autres départements, consulter l’Annuaire des services d’archives . Archives en ligne : Registres paroissiaux, pastoraux et d'état civil. Ils ne voulaient plus de mariages, que leur importaient les registres des anciennes paroisses de Paris et ceux des municipalités où étaient inscrits les actes dont le recueil, pour chacun d'eux, composait l'histoire de sa famille. Il faut aussi noter qu'un incendie accidentel à la mairie du 12e arrondissement détruit les actes de naissance rédigés entre le 1er janvier 1870 et le 25 mai 1871 : ces actes sont par la suite reconstitués et se trouvent classés à la suite de la reconstitution officielle de l'état civil[18]. Ces registres consignent les trois grandes étapes de la vie du paroissien : le Baptême; le Mariage; la Sépulture; Les BMS constituent les sources principales pour établir sa généalogie avant 1792.Consultez aussi les pages suivantes sur : Le Concile de Trente, convoqué par le pape Paul III et qui dure de 1545 à 1563, demande aussi aux curés de tenir un registre des baptêmes des nouveau-nés de leur paroisse, registre dans lequel les noms des parrains et marraines doivent figurer, pour éviter les mariages de personnes liées par une parenté spirituelle (par exemple, un parrain et sa filleule ne pouvaient se marier ensemble). On constate que plusieurs paroisses, qui n'en étaient pas réellement sous l'Ancien régime, débutent à 1791, telles que Saint-Ambroise, Saint-François d'Assise, Saint-Germain-des-Prés, Notre-Dame. En 1539, le roi de France François Ier promulgue l’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui demande aux curés de l’ensemble des paroisses de France de tenir, en langue française, un registre de tous les baptêmes célébrés dans les églises du pays (article 51) : « Aussi sera faict registre en forme de preuve des baptêmes, qui contiendront le temps et l'heure de la nativité, et par l'extrait dudit registre, se pourra prouver le temps de la majorité ou minorité et fera pleine foy à cette fin[3]. La dernière modification de cette page a été faite le 20 novembre 2020 à 16:51. Ils permettent aux généalogistes amateurs et professionnels de … Anciennes paroisses de Paris; Registres paroissiaux et d'état civil ... Depuis les années 2000, les départements (et certaines communes) ont entamé la numérisation de leurs archives, notamment les registres paroissiaux et d'état-civil, et les tables décennales (TD). Dans les diocèses, les séries actuelles de registres paroissiaux remontent parfois à 1795 pour les plus anciens. Ces registres consignent les trois grandes étapes de la vie du paroissien : le Baptême; le Mariage; la Sépulture; Les BMS constituent les sources principales pour établir sa généalogie avant 1792.Consultez aussi les pages suivantes sur : Archives 75 Archives de Paris. La date et le lieu de naissance des parents sont portés sur les actes de naissance à partir du 28 octobre 1922. Archives numérisées - Registres paroissiaux et état civil - Archives départementales et patrimoine du Cher Registres paroissiaux et état civil Conformément aux préconisations de la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), les actes de naissance de moins de 120 ans ne peuvent faire l'objet d'une indexation sur ce site. Dans le même temps, une seconde reconstitution de l'état civil disparu est effectuée de 1941 à 1958 à l'instigation de l'archiviste François Jourda de Vaux de Foletier (1893-1988), alors directeur des archives de la Seine : cette collection, appelée « seconde reconstitution » et établie surtout avec des papiers donnés par les familles et des ouvrages et dictionnaires biographiques, comprend plus de 400 cartons répartis selon les trois catégories naissances, mariages, décès, et classés par ordre alphabétique des noms de famille[18]. AD17, Registres paroissiaux, pastoraux et d'état civil. Archives numérisées - Registres paroissiaux et de l'état civil - Archives départementales de la Creuse Registres paroissiaux et de l'état civil Registres paroissiaux et d'état-civil du XVIème siècle à 1922, selon le type d'acte et les communes (tables décennales et décès jusqu'à 1922, naissances et … » Dans sa seconde édition en 1872 de son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, l'archiviste Auguste Jal note quant à lui : « Les Archives de l'État civil de Paris ont été anéanties par le feu, au Palais de Justice et au dépôt de l'avenue Victoria, pendant ces jours sanglants de haine furieuse, de criminelles entreprises, d'actions folles et sauvages qui ont signalé les quelques jours du milieu du mois de mai 1871. Horaires d’ouverture A compter du 2 décembre Le Code Louis, avec l'ordonnance de Saint-Germain-en-Laye d’avril 1667, impose la tenue de ces registres en double exemplaire, le premier (la minute) restant dans la paroisse et le double (la grosse) étant transmis au greffe du tribunal[8].